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jean-luc romero - Page 89

  • Un automne pour obtenir notre Ultime Liberté !

    Il y a un an et demi, celui qui n’était que candidat à la présidence de la République, François Hollande, s’engageait, dans sa proposition 21, à dépasser enfin l’inapplicable et inappliquée loi Leonetti. Cette loi qui, en fin de vie, offre comme seule alternative à celles et ceux qui veulent en cesser avec leurs souffrances que d’arrêter de les alimenter et de les hydrater ! Bref de mourir de faim et de soif !
    Cet automne doit avoir lieu un énième débat sur la fin de vie mené par le CCNE. Les militants de l’Ultime Liberté doivent donc profiter de ce temps pour se faire entendre.
    Dès le 12 septembre, j’interpellerai le président Hollande dans un livre qui paraîtra aux Editions Jean-Claude Gawsewitch intitulé : Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
    Une semaine plus tard, aura lieue l’Assemblée Générale de l’ADMD à Bordeaux avec un grand meeting l’après-midi !
    Partout en France, les 130 délégués de l’AMD se mobiliseront et le point d’orgue sera le 2 novembre, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité avec uen grande manifestation à Paris.
    Vous l’avez bien compris : cet automne, nous sonnons la mobilisation générale pour obtenir enfin le droit de mourir dans la dignité ! Soutenez-nous !

  • Brève plongée historique avec l’ « Histoire de France illustrée » de Lucien Bély

    Si comme beaucoup d’entre vous, j’ai repris la plupart de mes activités, il n’en reste pas moins que nous sommes encore en période estivale. L’occasion de poursuivre sur un rythme moins effréné qui permet de consacrer encore un peu de temps à la lecture…
    Comme je l’ai déjà fait à plusieurs reprises, je me permets donc de vous recommander une de mes autres lectures d’été.
    On a parfois besoin de se faire des piqures de rappel sur nos connaissances historiques. En vacances, pas forcément très envie de lire de longs et savants ouvrages. Pour se plonger dans notre histoire sans se prendre la tête, rien de tel que le livre du professeur Lucien Bély « Histoire de France illustrée » parue chez Jean-Paul Gisserot.
    En 319 pages, vous parcourez la grande et la petite histoire de notre pays des origines au quinquennat de Nicolas Sarkozy. De très belles illustrations vous accompagnent au cours de cette lecture.
    Et même si vous êtes censé connaître cette histoire, rien ne vaut une piqûre de rappel !

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  • Invité de Brigitte Lahaie à 15H20 sur RMC

    Suite à ma récente lettre au président russe Wladimir Poutine pour dénoncer sa politique homophobe, je serai invité de Brigitte Lahaie sur RMC ce mercredi à 15H20.

  • Invité du Mouv' dans la Terrasse à 12H00

    Je serai l'invité de Stéphanie Cabre sur le Mouv' dans l'émission "La Terrasse", de 12H00 à 13H00, ce mardi 27 août. L'émission sera consacrée à l'homophobie en Russie et à ma lettre ouverte à Poutine.

  • Back to Paris !

    Les bonnes choses ont une fin. Fini le repos, retour à Paris et à mes activités professionnelles, militantes et électives.
    Ceci dit, avec Internet, mon prochain livre à corriger, je n’ai jamais réellement cessé de travailler et de rester en contact avec mes collaborateurs.
    Cela aura donc été un été de repos… actif !
    La rentrée est là : chargée avec d’abord mon nouveau livre le 12 septembre mais surtout une étape importante dans ma vie, mon mariage le 27 septembre avec Christophe. Quelle rentrée !

     

  • Homopoliticus sur LCP 24/24 à 18H25

    Le documentaire Homopoliticus, inspiré de mon livre éponyme et que j’ai coécrit avec Aleksandar Dzerdz, repasse ce dimanche 18 août sur LCP-AN 24H/24 à 18H25.
    Ce documentaireraconte comment nous sommes passés de l’homosexualité décrétée fléau social par le Parlement en 1960 à l’égalité des droits, en 2013, avec le vote du mariage pour tous. Un film à voir pour comprendre le long combat pour l’égalité des droits.

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  • Bel anniversaire ma chère Sheila !

    Semaine assez chargée en anniversaire de personnes que j’apprécie particulièrement. Le 12 août, ma maman et… le président François Hollande ; le 15 août, Arlette, élue avec qui je travaille beaucoup et ce 16 août …Sheila !
    Que dire de celle qui a enchanté tant de générations par son talent et sa génorisité : la petite fille de Français moyens.
    Mais une fois de plus, en cette journée d’anniversaire, je voulais la remercier pour son investissement désintéressé depuis plus de 18 ans au sein d’Elus Locaux Contre le Sida.
    Bel anniversaire ma petite Sheila et MERCI !

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  • Bon pont et n’oublions pas les plus isolés et fragiles !

    C’est sûrement, avec la semaine des fêtes de fin d’année, l’un des plus grands ponts de l’année. Celui où beaucoup de Français sont, si ce n’est en vacances, en week-end prolongé.
    Et, si je ne peux que souhaiter un bon pont à chacun d’entre vous, je ne peux m’empêcher de penser aux personnes isolées ou malades. Souvent, les seniors sont les familles sont en vacances vivent mal cette période. Restons en contact réguliers…
    Une pensée aussi pour celles et ceux qui travaillent durant ce pont : des forces de l’ordre aux pompiers en passant par les personnels des hôpitaux et sans oublier les professionnels du tourisme. Bon courage à tous et bon 15 août !

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  • Lettre ouverte à Vladimir Poutine

    Monsieur le Président,
    Entre l’asile fiscal accordé à Gérard Depardieu et l’asile politique d’Edward Snowden, vous êtes, ces derniers temps, sous le feu des projecteurs, aussi bien tricolores que mondiaux : quel homme de cœur vous êtes, prêt à prendre sous votre aile protectrice la veuve et l’orphelin !
    Pardonnez-moi, d’ores et déjà de casser quelque peu l’ambiance et loin de moi l’envie d’exercer un droit d’inventaire tant à la mode en ce moment, mais je souhaiterais évoquer une loi que vous avez votée, pardon que les parlementaires russes ont votée, en juin, loi qui, de manière extrêmement floue, dispose que la propagande pour les « relations sexuelles non traditionnelles » devant mineur sera pénalisée.
    Grâce à cette notion non-définie de propagande, cette réglementation permet d’interdire au final de parler des thématiques LGBT puisque tout type d’information diffusé pourrait ainsi être considéré comme étant de la propagande ! Parler de prévention du suicide des jeunes homosexuels : non. Parler d’acceptation des différences : non. Parler de mal-être : non. Parler des violences homophobes : non. Parler des droits, d’égalité, de mariage et de la visibilité des droits LGBT : non, non, non et surtout non !
    Monsieur le Président, cette loi, au-delà du fait de casser votre image de « protecteur du plus faible », est une erreur. Une erreur grossière. Une erreur historique tout autant que dramatique. Mais l’avantage des erreurs c’est qu’elles peuvent se corriger.
    Alors que je m’insurge naturellement contre l’instauration de cette homophobie d’Etat, vous pourriez d’abord me répondre que cette loi va dans le sens de l’opinion publique de votre pays qui semble majoritairement homophobe et, ensuite, que cela ne regarde pas le simple citoyen Français que je suis.
    D’une part, sur l’argument de l’opinion, je ne pourrais malheureusement que vous donner raison. Les dernières données, à ma connaissance montrent que 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement ! Moi-même qui étais présent à la première Gay Pride en 2006 à Moscou, je n’ai pu que constater les violences des groupuscules extrémistes mais aussi des passants en général.
    Mais, face à cet état de fait, votre rôle, en tant que chef de l’Etat, ne serait-il pas plutôt de faire évoluer la société plutôt que la figer dans des certitudes qui sont bien plus des manifestations d’ignorance que de réels avis ? Car, c’est bel et bien de l’ignorance que naît le préjugé et la stigmatisation. Ce qu’il faudrait c’est une politique d’éducation ambitieuse basée sur la connaissance et non sur l’endoctrinement, fondée sur l’apprentissage de l’Autre et non son rejet systématique. Mais de cela, il n’en n’est pas question selon vous, vous qui avez préféré signer un blanc-seing à tous les groupuscules du pays leur permettant d’exprimer leur haine sur des personnes que vous avez consacrées non seulement comme des sous-citoyens, mais aussi désormais comme des délinquants.
    D’autre part, vous pourriez également me dire que cette loi regarde exclusivement les affaires internes de la Russie. Face à cet argument, je ne pourrais que constater que beaucoup sont d’accord avec vous : dès que l’on parle de la Russie, cette grande puissance économique avec tant de ressources naturelles, beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat russe favorise les extinctions de voix ! Mais ces gens là ont tort. Tout comme vous.
    Tort, parce que la Fédération de Russie fait partie du Conseil de l’Europe, organisme qui a pour but, rappelez-vous, de défendre les droits de l'Homme, la démocratie et l'état de Droit. Vastes thématiques qui trouvent un terrain d’action fort intéressant au sein de la Fédération de Russie, maintes fois condamnée dans ce cadre. Aujourd’hui, le Conseil de l’Europe doit prendre ses responsabilités et, réellement et sans ambages ou ronds de jambe, taper du poing sur la table. Ce n’est même pas une question de légitimité mais bien plus de survie ! Car nous voyons bien finalement où vous voulez en venir.
    Monsieur le Président, vous lancez un défi aux démocrates : non pas un défi aux associations de défense des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons, un défi à un régime politique qu’on qualifie de faible et qui pourtant est la meilleure des organisations : la démocratie.
    Vous nous obligez à faire un choix : capituler et accepter que nos valeurs ne soient que belles déclarations et bouts de papier ou défendre ces mêmes valeurs, les défendre bec et ongles, concrètement, obstinément. Nous ne pouvons rester neutres car ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Nous devons vous faire entendre raison. Nous devons vous faire plier, car il ne peut être envisageable qu’en 2014, les Jeux olympiques aient lieu dans un pays qui ne respecte pas les droits humains. Déjà, des chefs d’Etat comme le président Obama se font entendre. Le CIO devra aussi prendre ses responsabilités et ne pas se contenter de vagues déclarations humanistes.
    Monsieur le président, c’est l’honneur des hommes d’Etat de reconnaître leurs erreurs. Il est encore temps de revenir sur votre politique homophobe. Vous qui avez une si haute idée de votre pays et de sa grande histoire, ne soyez donc pas le chef de l’Etat qui fera retourner la Russie dans l’obscurantisme des pays liberticides et autoritaires.
    Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations les plus militantes.
    Jean-Luc Romero
    A lire aussi sur le Huffington Post (ici), Newsring (ici), Yagg (ici) et 360° (ici). Et article dans ParisMatch.fr (ici). 

  • Homopoliticus sur LCP 24/24 à 6H00

    Le documentaire Homopoliticus, inspiré de mon livre éponyme et que j’ai coécrit avec Aleksandar Dzerdz repasse ce mardi 13 août sur LCP-AN 24H/24 à 6H00 ce matin.
    Ce documentaire raconte comment nous sommes passés de l’homosexualité décrétée fléau social par le Parlement en 1960 à l’égalité des droits, en 2013, avec le vote du mariage pour tous. Un film à voir pour comprendre le long combat pour l’égalité des droits.

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  • 83 ans, ça se fête : bel anniversaire maman !

    83 ans, 83 ans déjà !
    Le temps a passé si vite que je te vois toujours comme si tu avais 50 ans alors que tu t’occupais de ton petit café à Béthune. Debout à 5H, couchée à 23H, tu n’arrêtais pas… Tes clients t’adoraient. Ils avaient raison : tu avais donné toute ta vie à ce petit café que tu avais pu reprendre après une vie de serveuse chez ma chère Tatie. J’avais cru que la retraite serait dure pour toi. Pas du tout ! Après une vie dédiée à la clientèle, tu t’es donnée dans le sport, tes club et tes nombreuses copines. Tu as même appris à nager bien après tes 50 ans ! A 83 ans, tu cours toujours ! Certes, tu trouves que c’est plus dur qu’avant. Rassures-toi, je me dis la même chose…
    Alors continue à profiter et bel anniversaire. Et n’oublie pas le mariage. Et oui, aurais-tu imaginé, il y à peine trente que je me marierai. Comme quoi, la vie réserve toujours de merveilleuses surprises !

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  • « A l’encre russe » de Tatiana de Rosnay, à vous faire passer une nuit blanche !

    En avril dernier, j’avais le plaisir de recevoir avec une belle dédicace de l’auteur « A l’encre russe » le dernier livre de Tatiana de Rosnay.
    Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire un livre de cette auteure qui est la française la plus lue en Europe et aux Etats-Unis. Je n’ai donc pas lu son best seller « Elle s’appelait Sarah » mais après avoir lu, plutôt dévoré, son dernier roman, je vais vite rattraper le temps et me plonger dans l’œuvre de Tatiana de Rosnay.
    Après avoir adoré un excellent Maupin, je ne pouvais pas tomber mieux.
    Ce roman, on n’arrive plus à s’arrêter de le lire. Quel meilleur signe ! La présentation nous dit que c’est une réflexion sur l’identité mais aussi sur l’écriture. C’est vrai. Mais c’est surtout un roman. Un roman qui se lit d’une traite, un roman qui vous fait oublier la nuit. Qui vous fait passer une nuit blanche de plaisir.
    A lire absoulument, le roman de l’été!

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  • Un été connecté à l’actu grâce à mes 18 500 followers sur Twitter

    Ces trois dernières semaines, j’ai décidé de faire un break avec les journaux et autres sources d’actu. En fait, je n’ai juste eu des infos que par le fil Twitter et mes 18 500 abonnés !
    Force est de constater que si sur Twitter, il y a beaucoup d’infos fausses, on sait immédiatement – parfois bien avant que les agences spécialisées l’aient fait ! – quand il se passe quelque chose d’important sur la planète et en France.
    Il s’agit juste de faire le tri et, en quelques tweets, vous connaissez les actus essentielles.
    Ce n’est évidement pas l’idéal mais je reconnais qu’en vacances, en restant juste connecté à cette application, j’ai su l’essentiel, ai même pu réagir, tout en réussissant une forme de break estival…

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  • « Maybe the Moon » d’Armistead Maupin : à lire ou relire !

    Hier, en cette période estivale, pour être plus léger, je vous parlai de mon dernier livre. Aujourd’hui, je voudrai revenir sur une de mes lectures d’été : le roman d’Armistead Maupin, « Maybe the moon ».
    J’ai souvent eu l’occasion de vous parler d’Armistead Maupin, cet écrivain qui a apporté beaucoup à toute une génération de gays dont je fais partie. Les chroniques de San Francisco et ses sept tomes évoquaient la libération homosexuelle et le drame que fut le sida dont le héro des chroniques était d’ailleurs atteint.
    Avec ce roman, Maupin qui vit toujours à San Francisco, nous raconte une histoire humaine émouvante : celle d’une personne de petite taille qui a décidé de devenir une star à Hollywood. Ce roman bien mené est bien sûr l’occasion pour l’auteur de revenir sur le regard que la société porte sur ceux qui sont différents et la difficulté à mener une existence « ordinaire » quand on est « extraordinaire ».
    Ce roman, qui se lit d’une traite, est une ode à la différence et au respect de l’autre.
    A lire ou à relire absolument cet été !

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  • « Homopoliticus » en livre et en DVD…

    L’été, c’est aussi l’occasion de lire les livres qu’on n’a pas eu le temps de lire dans l’année tout comme de visionner de bons films ou de bons documentaires.
    En décembre dernier, je publiai une nouvelle édition d’Homopoliticus aux éditions EGL-La Cerisaie avec un focus sur le mariage pour tout. Ce livre raconte 50 ans de relations compliquées entre politique et homosexualité et la longue marche pour l’égalité des droits.
    De même, sur LCP-AN et France 3, sortait le film-documentaire Homopoliticus que j’ai co-écrit avec Aleksandar Dzerdz. Si vous ne l’avez pas vu, il est sorti en DVD aux éditions de l’INA.
    Peut-être, l’occasion pour celles et ceux qui suivent mes combats de me lire…et de mieux comprendre ce qui m’anime. Encore bel été !

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  • Athlètes LGBT aux JO en Russie :L’essentiel ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !(Tibune Obs.com)

    Poutine qui réécrit Coubertin, qui l’eut cru ?
    Car oui, c’est bien de cela dont il s’agit. La loi voulue par Poutine et votée par les parlementaires russes (joli pléonasme), loi qui pénalise la propagande des relations sexuelles non-traditionnelles (sic) auprès des mineurs va s’appliquer lors des Jeux Olympiques de 2014. Le défi pour tout athlète LGBT ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !
    Cette loi me laisse pensif et inquiet : comment fera un athlète homosexuel s’il veut embrasser son compagnon pour fêter une victoire ou chercher du réconfort en cas de défaite ? Le regard que lancera une athlète lesbienne à sa femme pour se donner du courage sera-t-il à même de justifier une amende ? Un champion olympique portant un badge Rainbow ou Act Up sera-t-il dégagé manu militari du podium ? A toutes ces questions, heureusement, nous avons la réponse : le Comité international olympique a affirmé avoir «reçu l'assurance du plus haut échelon du gouvernement russe que la loi n'affecterait pas ceux qui assisteront ou participeront aux Jeux Olympiques ». Sportif homo adulé dans les stades, sportif homo délinquant hors des stages… Pas facile de s’y retrouver !
    Cette perspective, que je traite volontairement sur le ton d’un humour grinçant, n’a pour but que de mettre en lumière une terrible réalité. L’heure est grave concernant les droits humains en Russie et tout particulièrement la situation des LGBT.
    En 2006, comme d’autres élus et militants européens, j’étais à la première Gay Pride russe, à Moscou, en soutien aux militants russes qui, avec beaucoup de courage, ont agi pour imposer à la société russe la réalité des personnes LGBT. Non pas en termes de droits mais simplement en termes d’existence ! Les laisser seuls, il ne pouvait en être question. Concrètement, comment cela s’est-il passé ? Mal, très mal. Les arrestations policières et violences des groupuscules mais aussi des passants en général ont empêché la tenue de cette courte marche.
    En 2006, j’avais quand même l’espoir que les choses avancent malgré le statut particulier de la Russie, grande puissance économique devant laquelle beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat de la Mère Patrie favorise les extinctions de voix !
    De cet espoir que reste-t-il en 2013 ? Laissons parler les chiffres : selon les enquêtes du centre Lévada, en 2013, 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Ai-je besoin de commenter ces données ?
    Pour faire évoluer les choses dans un sens positif, nul doute que la solution serait une politique d’éducation qui permettrait de faire comprendre les personnes dans leurs singularités. Je crois profondément que, majoritairement, dans les situations de stigmatisation, c’est bien l’ignorance qui est à la base de tout.
    Aujourd’hui, de ces réflexions, nous n’en sommes pas encore là. Même très loin ! En rendant illégal et répréhensible le fait de faire toute propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès des mineurs, le pouvoir russe a préféré légaliser les discriminations, consacrer les préjugés comme composantes principales de la loi et ainsi légitimer les violences homophobes. Car, c’est de cela dont il s’agit : un blanc-seing signé, une nouvelle fois, par les plus hautes autorités aux homophobes de Russie !
    Face à cela, notre réaction doit être forte. Le « doit » implique l’obligation ! Laissez-moi tout de même rappeler que la Russie est membre du Conseil de l’Europe depuis 1996 : à l’époque déjà des voix s’étaient déjà élevées contre cette adhésion que beaucoup jugeaient choquante et scandaleuse, au mieux fort étonnante. Fallait-il refuser son adhésion ? Non, je ne crois pas. Faut-il tout accepter depuis son adhésion ? Sûrement pas ! Le Conseil de l’Europe s’est, à plusieurs reprises, prononcé sur le cas russe et l’a condamné, notamment sur la question de l’interdiction des gays pride. Est-ce suffisant ? Non. Aujourd’hui, c’est clair, le Conseil de l’Europe doit taper du poing sur la table. Beaucoup plus fermement. Il en va, au-delà de sa crédibilité, de sa raison d’être même.
    Au-delà du rôle du Conseil de l’Europe, outre le gouvernement, les villes et collectivités françaises peuvent également agir dans le cadre des accords de jumelage ou de coopération avec des villes russes : les remettre en cause ou profiter de l’existence des ces accords pour interpeler le élus russes.
    Cette réflexion, elle doit se faire rapidement, sans avoir besoin de recourir forcément à des commissions, études, comités, etc… Certaines villes comme Valenciennes, Bordeaux, Paris, se sont déjà exprimées sur le sujet et ont indiqué que les accords concernaient surtout le domaine culturel, sans relations directes avec le pouvoir russe. Ces réactions sont importantes, mais il faut aller bien plus loin.
    La Russie nous lance un défi. Non pas un défi aux seules associations de défense des droits et libertés des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons.
    Le choix est devant nous. Le choix est devant les dirigeants européens : soit défendre ces valeurs, soit accepter qu’elles ne soient que déclarations et bouts de papier.
    Nous ne pouvons rester neutres. Ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Alors quel sera notre choix ?
    A lire aussi sur Obs.com (ici).

  • Le sida ne prend pas de vacances !

    Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de campagne sur le sida en été. Et pourtant, il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec le sida dans notre pays.
    Les pouvoirs publics ne font plus de la lutte contre le sida une priorité de santé publique au prétexte que les traitements permettent de vivre longtemps et redonnent l’espoir au patient.
    Pourtant, plus de 30 000 personnes dans notre pays ne connaissent pas leur statut sérologique. Des dizaines de milliers de séropositifs vivent cachés, car dire sa séropositivité, c’est risqué d’être viré de son boulot, mais aussi abandonné parfois par son cercle familial et amical.
    Plus que jamais, ce virus précarise et discrimine.
    Plus que jamais, on a besoin de gestes et de paroles politiques car le sida se soigne aussi par la politique… même en été, même pendant les vacances !

  • La Russie peut-elle continuer à stigmatiser les homosexuels ?

    La Russie fait partie du Conseil de l’Europe et devrait adhérer à une charte de respect des droits humains inhérents à notre vieille Europe. Pourtant, et depuis longtemps, ce pays stigmatise les homosexuels.
    Malgré les nombreuses remontrances du Conseil de l’Europe, la Russie interdit, année après année, les Gays Pride. Les LGBT sont interdits d’expression dans ce pays. Cela ne s’est pas arrangé avec le vote d’une loi contre une prétendue propagande homosexuelle.
    Avec cette loi, tout propos favorable à l’homosexualité peut conduire en prison. Les autorités russes ont même prévenu que, lors des prochains Jeux Olympiques d’hiver qui doivent s’y produire, tout athlète étranger qui ferait la promotion de l’homosexualité subirait immédiatement la force de cette loi liberticide.
    Face à cette fuite en avant homophobe des autorités russes, il devient urgent que la communauté internationale réagisse. A Londres, symboliquement, des bars gays ont déjà décidé de ne plus servir de vodka russe dans leurs établissements.
    Au delà de ce symbole solidaire, les Etats du Conseil de l’Europe doivent se mobiliser tout comme les diplomaties. De même, de nombreuses villes françaises ont des jumelages avec d’autres collectivités russes. Elles devraient profiter de cette proximité pour les interpeller et les sensibiliser à ces attaques aux droits humains que subissent les LGBT.
    Il faut enfin une réaction énergique car le président Poutine, qui a déjà raillé la France pour le vote du mariage pour tous, se sentira libre d’aller toujours plus loin dans la stigmatisation des homosexuels. Et ça devient urgent ! Très urgent !

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  • S’intéresser à la mort, c’est d’abord s’intéresser à la vie !

    « S’intéresser a la mort, c’est d’abord s’intéresser à la vie ! » : je ne me souviens plus de qui est cette citation mais elle résume vraiment bien le combat que nous menons à l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).
    Beaucoup de nos adversaires s’amusent à nous caricaturer en une espèce d’adorateurs de la mort. C’est tout le contraire de ce qui animent les 50 600 adhérents de notre association !
    En effet, nous aimons la vie ! Et c’est parce que nous l’aimons tant que nous ne voulons pas d’une survie inutile faite de douleurs physiques et de souffrances psychologiques !
    Militer pour la fin de vie choisie permet, en effet, de se rappeler que la mort doit survenir car de nombreuses personnes tentent de fuir cette réalité qui concerne 100% d’entre nous.
    Ayant pleinement conscience de notre finitude, cela nous oblige à mieux profiter de la vie et surtout à mieux aimer nos proches.
    Militer pour une mort choisie, c’est donc vouloir vivre pleinement sa vie mais refuser la peine de survie que certains veulent encore nous imposer !

  • Beau week-end/Belles vacances aux aoûtistes !

    Ce week-end et le prochain sont parmi les plus prisés des vacanciers.
    Certes, la crise dissuader beaucoup de Français de partir mais ne les empêchera pas de rendre un peu de repos particulièrement mérité après une année si morose et difficile.
    Alors bon week-end à tous et belles vacances à celles et ceux qui partent.
    Une pensée particulière pour celles et ceux qui sont seuls, notamment les seniors, et qui vivent souvent difficilement cette période de congés.